
Pascale ROMENTEAU
Depuis sa sortie de l’ENA, en 1996 (promotion Victor Schoelcher), est toujours restée fidèle aux questions sociales.
Elle rejoint à cette époque l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS). Au fil des ans (alternativement avec des fonctions plus opérationnelles), elle y fera de nombreuses missions, notamment des contrôles, mais aussi des missions d’évaluation sur le champ des politiques publiques (sur la qualité des fiches d’impact des textes réglementaires ou sur les « surtranspositions », par exemple).
Elle fut l’adjointe et la suppléante du chef de l’IGAS, de 2008 à 2017, tout d’abord André NUTTE, puis Pierre BOISSIER, pour la totalité de son mandat.
Comme nombre de ses collègues, elle est un temps appelée en cabinet ministériel et s’y occupe notamment de maladies professionnelles, au moment où la question de l’exposition à l’amiante devient un sujet très médiatique (fin des années 1990).
Elle est ainsi à l’initiative de la création du Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA), établissement public qu’elle dirigera plus tard (de 2018 à 2022).
Elle a fait sa mobilité statutaire en qualité de directrice adjointe de l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH) de Bretagne. Revenue à Paris, en 2003, elle occupe plusieurs postes en administration centrale, à la direction de la Sécurité sociale (DSS). Elle y fut notamment sous-directrice de l’Accès aux soins, des Prestations familiales et des Accidents du travail et maladies professionnelles (2e sous-direction).
Depuis octobre 2022, elle est la directrice générale du Centre pour le développement de l’information sur la formation permanente (Centre Inffo).