Claude MANDIL
Ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur général des Mines (en retraite). À partir de 1967, il travaille d’abord dans l’administration dans les régions Bretagne et Lorraine, puis à la DATAR, et, de nouveau, en région, comme directeur interdépartemental de l’Industrie à Nantes (1978-1981). En 1981, il devient conseiller technique chargé de l’industrie, de l’énergie et de la recherche au cabinet du Premier ministre, Pierre Mauroy. En 1983, il devient PDG de l’Institut de développement industriel (IDI), une banque publique d’investissement, qu’il quitte en 1988 à la suite de la reprise, qu’il avait préparée, de l’entreprise par ses salariés. En 1988, il est nommé directeur général du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). À partir de 1990, il est directeur général de l’Énergie et des Matières premières au ministère de l’Industrie. Dans cette fonction, il représente la France au sein du groupe de travail du G7 sur la sûreté nucléaire, dont il devient le président. Il est nommé directeur général délégué de Gaz de France en octobre 1998, puis président de l’Institut français du pétrole en avril 2000. De février 2003 à septembre 2007, Claude Mandil est directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Depuis son départ de l’AIE, Claude Mandil conseille des gouvernements, des entreprises et des organisations internationales. Il a été administrateur de Total (2008-2014), membre (depuis 2007) puis président (2017-2020) du conseil d’administration du Global CCS Institute (Melbourne). Il est actuelle ment administrateur du Kearney Energy Transition Institute.